Révolution et Empire

Le 1er Régiment de Cuirassiers sous l'Empire (1802-1815)

 

1re République & Consulat

Bataille d'Austerlitz

 

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Fin 1802, le 1er Régiment de Cavalerie reçoit la double cuirasse (dossière et plastron) qui n'était portée alors que par le 8e Régiment de Cavalerie (ex-Cuirassiers du Roi). Le 24 septembre 1803, il prend le nom de 1er Régiment de Cuirassiers.

La Cavalerie désigne désormais l'ensemble de l'Arme et comporte trois subdivisions : La Cavalerie légère (chasseurs et hussards), la Cavalerie de ligne (dragons et plus tard lanciers) et la Cavalerie de réserve ou « Grosse Cavalerie » (cuirassiers et carabiniers). La «Grosse Cavalerie» est chargée de l'action décisive, d'un choc brutal. Désormais les régiments agissent au sein de grandes masses (divisions et brigades) et il devient difficile de tirer les mérites particuliers de tel ou tel d'entre eux.

La « Grosse Cavalerie » est organisée en deux Divisions de cuirassiers.

Le Régiment appartient à la 2e Division (général d'HAUTPOUL), brigade Saint-Sulpice.

Le 1er Régiment de Cuirassiers reste en garnison à Versailles jusqu'en 1803, puis Paris (1804) et Saint-Omer (1805).

Trois ans après la signature de la Paix d'Amiens (25 mars 1802), la guerre reprend contre l'Angleterre alliée à la Russie, l'Autriche et la Suède. François Ier d'Autriche et Alexandre Ier tsar de Russie sont inquiets devant les progrès de la puissance française en Italie. La France a l'appui de l'Italie (moins les Deux-Siciles), de la Hollande et des États allemands de l'ouest. Napoléon songe d'abord à envahir

l'Angleterre et masse à cet effet cent cinquante mille hommes au camp de Boulogne.

Sans déclaration de guerre, l'armée autrichienne attaque la Bavière. Napoléon réagit aussitôt en envoyant la Grande Armée contre les Autrichiens et les Russes.

Parti de Saint-Omer, le 1er Régiment de Cuirassiers rejoint Sélestat le 23 octobre 1805. Le 25, il franchit le Rhin à Kehl et se dirige vers Ulm. L'armée se dirige alors vers l'Inn sur laquelle les troupes de Koutousov sont massées, défendant Vienne. L'armée russe est refoulée vers Prague; la route de Vienne est ouverte.

Le 2 décembre 1805, le 1er Régiment de Cuirassiers bivouaque à AUSTERLITZ. Il est à l'aile gauche du dispositif au sein de la réserve de cavalerie. Par trois charges mémorables, cette réserve de cavalerie disloque les troupes du prince de Liechtenstein, interdisant l'accès au PLATEAU DE PRATZEN, point clef de la bataille. La victoire est totale. Napoléon impose à François Ier, empereur d'Autriche, le traité de PRESBOURG (décembre 1805) qui chasse l'Autriche d'Allemagne et d'Italie.

Distingué pour sa fougue et sa manœuvre, le 1er Régiment de Cuirassiers gagne sa deuxième inscription à l'Étendard.

La France de Napoléon est très puissante. La Russie et l'Angleterre cherchent à négocier avec celle-ci mais c'est un échec. La Prusse redoute l'influence française en Allemagne. Une quatrième coalition à l'initiative de la Prusse et regroupant la Russie, la Suède, la Norvège et l'Angleterre est créée. Le roi de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon lui demandant d'évacuer l'Allemagne dans les huit jours (1er octobre 1806). Napoléon prend immédiatement l'offensive.

La Division d'Hautpoul quitte LANDSHUT le 4 octobre 1806 pour se porter sur le Main et le 14, elle débouche à IÉNA. La défaite prussienne a déjà commencé. Dès son arrivée, la Division charge et exploite en direction de WEIMAR, puis BERLIN (26 octobre 1806), LÜBECK (7 novembre 1806) où Blücher capitule.

En vingt jours, 600 kilomètres sont parcourus, les hommes et les chevaux sont harassés. Cette progression éclair ne laisse pas à la Russie le temps d'assister les Prussiens, mais permet à son armée de se porter au devant des Français. Le 8 novembre, la réserve de cavalerie marche sur Varsovie. En janvier 1807, la Division d'Hautpoul prend ses quartiers d'hiver dans la région de Varsovie avant de repartir vers le nord.

Le 6 février 1807, la Division d'Hautpoul tombe sur l'arrière-garde russe à HOFF. Deux charges de cuirassiers rejettent les Russes sur LANDSBERG. Le « Bulletin de la Grande Armée » fait de ces charges un récit très imagé : «(...) les dragons et les cuirassiers du général d'Hautpoul firent une brillante charge, culbutèrent et mirent en pièce deux régiments d'infanterie russe. Les colonels, les drapeaux, les canons et la plupart des officiers et soldats furent pris (...). »

Le 7 février 1807, l'avant-garde française s'empare du village d'EYLAU et campe à proximité. Le 8 février 1807, Napoléon bat très difficilement les Russes à Eylau. Chaque armée perd vingt à vingt-cinq mille hommes. Le 1er Régiment de Cuirassiers déplore vingt tués et dix-huit blessés. Eylau figure désormais en lettres d'or sur l'étendard.

Le 23 février 1807, 1er Régiment est à KÖNIGSBERG. Il demeure dans la région jusqu'à la bataille de FRIEDLAND à laquelle il ne participe pas.

En juillet 1807, la Brigade Saint-Sulpice rejoint MAGDEBOURG sur l'Elbe. Le 15 octobre, la Grande Armée est dissoute; la réserve de cavalerie est affectée à l'armée du Rhin.

A TILSITT, Napoléon tisse des liens d'amitié avec le tsar Alexandre Ier. Le 27 juillet 1807, le traité de paix de TILSITT partage la Prusse. Celle-ci perd les territoires à l'ouest de l'Elbe qui constituent désormais le royaume de Wesphalie attribué à Jérôme, frère de Napoléon. A l'est, les provinces de la Pologne prussienne forment le grand-duché de Varsovie pour le roi de Saxe.

Napoléon impose à l'Angleterre le Blocus continental dont le but est de lui interdire toute relation commerciale avec l'Europe. Ce Blocus continental, décrété à Berlin pour ruiner l'Angleterre, oblige Napoléon à se lancer dans des annexions et des guerres nouvelles. Il occupe les ports de Hambourg, Brème et Lübeck, annexe le royaume d'Étrurie et fait occuper le Portugal par le général Junot. En février 1808, il envoie des régiments occuper Rome. Puis il force les Bourbons d'Espagne à abdiquer au profit de son frère Joseph que Murat remplace désormais comme roi de Naples. Mais les Espagnols se révoltent et une guerre affreuse débute dans la péninsule (mai 1808).

Avant d'aller combattre les insurgés soutenus par les Anglais, Napoléon veut consolider l'alliance russe. L'entrevue d'ERFURT (septembre 1808) est un échec. Le tsar est effrayé par les ambitions démesurées de Napoléon.

En janvier 1809, une cinquième coalition est formée pour lutter contre la politique de Napoléon en Europe. Elle regroupe l'Angleterre, l'Autriche, l'Espagne et le Portugal.

En avril 1809, l'Autriche envahit la Bavière. Napoléon réplique aussitôt. L'armée d'Allemagne est formée le 1er avril 1809. La Division Saint-Sulpice est désignée pour être rattachée au corps d'armée du maréchal Davout.

Le 22 avril à ECKMÜHL, l'armée d'Allemagne contre-attaque avec brio. Le général wurtembergeois, comte de Bismarck, vante les exploits des cuirassiers français :

«(…) les cuirassiers français continuent à se porter en avant au trot ; leur mouvement était si brillant que l'infanterie du maréchal Lannes qui défilait sur les hauteurs s'arrêta pour les applaudir. Les cuirassiers s'étaient acquis une véritable puissance morale et l'on disait alors brave comme les cuirassiers (...). »

Le lendemain à RATISBONNE, l'arrière-garde autrichienne cède devant l'élan français. Le 22 mai, le 1er Régiment de Cuirassiers participe à la bataille d'ESSLING. C'est un échec. Le régiment compte trente-deux morts et cinquante-huit blessés.

Les opérations continuent. Le 6 juillet, le régiment est à WAGRAM, puis HOLLABRUNN (9 juillet) et ZNAIM (11 juillet) où l'armistice est signé. La paix de Vienne (14 octobre 1809) met fin à cette campagne. Le 1er Régiment de Cuirassiers regagne la France en 1810 et s'installe à Metz.

La paix est de courte durée. En effet, l'alliance avec la France ne satisfait pas le tsar Alexandre. Le Blocus continental ruine son commerce, la création du grand-duché de Varsovie lui fait craindre un réveil polonais et Napoléon s'oppose farouchement à toute ouverture russe sur la Méditerranée. La guerre paraît inéluctable et, dès 1811, les deux parties se préparent. La Grande Armée est recréée et réorganisée. Le 1er Régiment de Cuirassiers appartient à la 4e Division de Cuirassiers du IIe Corps de la réserve de cavalerie.

Début 1812, une sixième coalition est formée (Angleterre, Russie, Suède, Espagne et Portugal). La Grande Armée s'engage vers l'est. Elle franchit le Niémen. Le 15 août, elle est devant SMOLENSK sans avoir eu à s'engager sérieusement. Les Russes se dérobent continuellement, faisant le vide devant eux. La cavalerie est épuisée. Koutousov gagne du temps et veut réunir suffisamment de forces pour affronter les Français sur le terrain qu'il choisira.

Ce terrain est un petit village appelé BORODINO sur la rivière MOSKOWA situé à une trentaine de kilomètres de Moscou. Le 7 septembre 1812, la bataille s'engage. Les Russes se replient en bon ordre. Le IVe Corps aux ordres de Murat se lance à leur poursuite. Le 14 septembre, il pénètre à Moscou. Le 18 septembre, il se fait surprendre par une offensive russe.

Napoléon décide le repli vers Smolensk. Le 24 octobre, la retraite de Russie commence. Le IIe Corps de cavalerie est à l'arrière-garde. Il ne compte plus que quatre mille deux cents cavaliers sur les dix mille cinq cents qui avaient franchi le Rhin en juin 1812.

Continuellement harcelée par les troupes russes, décimée par le froid (- 26 °C) et la faim, la Grande Armée n'est plus qu'une longue colonne de misérables. Le régiment n'existe plus.

De retour en France, Napoléon s'empresse de lever de nouvelles troupes pour reconstituer une armée. Le 1er Régiment de Cuirassiers passe à la 2e Division de Cuirassiers à BRUNSWICK sous les ordres du général de Saint-Germain.

Napoléon prend l'offensive et bat deux fois les Prussiens et les Russes à LÜTZEN et BAUTZEN. Le 2 juin, il signe l'armistice de PLEISWITZ. Mettant à profit cette trêve, l'Empereur réorganise son armée. Le 1er Régiment de Cuirassiers, alors à deux escadrons, passe à la Brigade d'Augerauville, 2e Division de grosse cavalerie, IIe Corps de cavalerie. Il cantonne sur les bords de l'Oder près de Freystadt.

A la mi-août, les hostilités reprennent. L'ennemi du IIe Corps est l'armée de Silésie de Blücher. Repoussé sur la Katzbach, celui-ci se reprend et contre-attaque victorieusement (26 août 1813). Le général français Macdonald se replie vers l'Elbe. Il écrit : « La cavalerie du IIe Corps est bonne, elle a fait le 26 des choses que l'on aurait peine à attendre de vieux cavaliers. »

Trois armées alliées marchent alors sur la Saxe : l'armée autrichienne commandée par Schwarzenberg, l'armée russo-prussienne commandée par Blücher et l'armée russo-suédoise commandée par Bernadotte. L'armée de l'Empereur se retire vers Leipzig où le 1er Régiment de Cuirassiers est présent. Le 16 octobre, les prises de contact se multiplient entre les belligérants et le IIe Corps s'engage face à vingt escadrons qu'il met en déroute. Le 18 octobre, l'affrontement se généralise, la «BATAILLE DES NATIONS» fait rage : cent soixante mille Français contre trois cent vingt mille ennemis qui, grâce à leur supériorité numérique, l'emportent. La retraite est ordonnée. Le 30 octobre, la Grande Armée livre un ultime combat sur le sol allemand à HANAU où le 1er Régiment de Cuirassiers se comporte magnifiquement.

Toute l'Europe est unie contre Napoléon fin 1813. Le 31 décembre 1813, trois cent mille soldats coalisés franchissent le Rhin portant la guerre sur le sol français. Le 1er Régiment de Cuirassiers est alors divisé en trois fractions : une à Hambourg avec Davout, une à Metz et une sur le Rhin à Cologne comprenant les hommes valides. Chacune mène un combat indépendant.

La fraction stationnée à Cologne est aux ordres de Macdonald et c'est elle qui s'illustre le plus, lors de la campagne de France. Elle est chargée de contenir l'armée de Silésie qui débouche entre Coblence et Mayence.

Cependant Macdonald est forcé de se replier jusqu'à la Marne. Cette fraction participe aux combats de CHATEAU-THIERRY, VAUCHAMPS (14 février), BAR-SUR-AUBE (27 février), TROYES (2 mars), SEZANNE (12 mars), PROVINS (16 mars).

La fraction stationnée à Metz comprend essentiellement des blessés peu capables de se battre. En janvier, elle gagne Versailles où sont regroupés les dépôts de cavalerie d'où partent les renforts pour les régiments de première ligne. Le 22 février 1814, trois officiers et cinquante-huit cavaliers du régiment sont incorporés au Ier Corps de cavalerie et se battent sur l'Ourcq à CRAONNE (7 mars), LAON (9 et 10 mars), REIMS (13 mars), FÈRE-CHAMPENOISE (25 mars).

En février 1813, le dépôt de Metz se compose de cinq cents recrues à l'instruction et de quelques chevaux de manège. En mai 1813, une partie de ce détachement rejoint Hambourg où avec les dépots des 2e, 3e et 4e Cuirassiers, elle forme le 15e Régiment de Cuirassiers. Ce régiment se bat pendant sept mois dans HAMBOURG assiégé par les Russes. Il se bat presque quotidiennement et Davout le remarque pour son courage. Fin mai, il regagne la France et est dissous à DENAIN. Les éléments du 1er Régiment de Cuirassiers vont à Paris où se trouve la partie principale du Régiment.

L'entrée des alliés dans Paris a pour conséquence la chute de l'Empire et la restauration des Bourbons. Louis XVIII devient roi de France.

L'ordonnance du 4 mai 1814 met sur pied une commission de maréchaux et de généraux dont le but est de reconstituer l'armée. La cavalerie doit comprendre cinquante-six régiments dont douze de cuirassiers.

Reconstitué à Paris, le 1er Régiment de Cuirassiers prend désormais le nom de Cuirassiers du Roi. Il est intégré à la division du général-comte Pajol ou Division du Roi. Le régiment est chargé de la garde extérieure des résidences royales et porte les épaulettes et l'aiguillette blanches. Le 20 janvier 1815, la Division Pajol est dissoute et le régiment rejoint Blois, Vendôme et Montoire.

Napoléon, exilé à l'île d'Elbe, décide de rentrer en France pour reprendre le pouvoir. Le 1er mars 1815, il débarque à Golfe-Juan. Les Cuirassiers du Roi appartiennent alors à l'armée mise sur pied par Louis XVIII pour s'opposer à Napoléon, dont le commandement est confié à Gouvion- Saint-Cyr. Le 20 mars 1815, Bonaparte est à Paris et Gouvion-S aint-Cyr arrivant à Orléans découvre ses troupes en effervescence. Il fait arrêter le général Pajol qui est à l'origine des troubles. Le Régiment prévenu du retour de l'Empereur aux Tuileries se lance contre le quartier général de Gouvion-Saint-Cyr. Délivré, le général Pajol rétablit l'ordre impérial dans la région.

L'armée reprend la forme initiale d'avant la Restauration. Le Régiment des Cuirassiers du Roi redevient 1er Régiment de Cuirassiers.

Les puissances européennes (Autriche, Prusse, Angleterre) veulent en finir avec Napoléon. En avril 1815, l'Europe coalisée forte de neuf cent trente mille hommes se prépare à l'attaquer à nouveau. L'Empereur décide de prendre l'offensive en Belgique et de battre séparément chacune des armées de la coalition.

L'armée du Nord est constituée dans ce but. Elle compte cent vingt-quatre mille hommes (cinq corps d'armées, la Garde Impériale et la réserve de cavalerie de Grouchy). Le 1er Régiment de Cuirassiers, à quatre escadrons, appartient au IVe Corps de la réserve de cavalerie (Milhaud), 13e Division de grosse cavalerie, 1re Brigade.

Le 15 juin 1815, l'armée du Nord marche sur CHARLEROI, centre du dispositif ennemi, qu'elle atteint le soir même. L'armée prussienne de Blücher et l'armée anglaise de Wellington cherchent à se rejoindre à proximité de Bruxelles. Napoléon veut les anéantir l'une après l'autre. Il lance le gros de ses troupes sur les Prussiens plus proches.

Le 16 juin, à Ligny, Grouchy lance à l'attaque les cuirassiers de Milhaud qui coupent l'armée prussienne en deux. Blücher est contraint au repli. Le 1er Régiment de Cuirassiers bivouaque sur le champ de bataille. Le lendemain, les troupes de Grouchy sont scindées en deux : une partie se lance à la poursuite des Prussiens et l'autre, dont les cuirassiers de Milhaud avec l'Empereur, se dirige vers Ney et les Anglais qui se sont rassemblés sur le mont Saint-Jean.

Le 18 juin 1815, la bataille s'engage à WATERLOO. Le 1er Régiment de Cuirassiers est de la première véritable attaque, appuyant Ney et d'Erlon sur la ferme de la Haie-Sainte. Les cuirassiers de Dubois prennent pied sur le plateau. Ils subissent à leur tour les charges des 1er et 2e «Life Guards» de lord Sommerset.

Après s'être repliés et reformés, ils lancent une nouvelle charge contre les derniers défenseurs de la Haie-Sainte. Le reste de la Division Milhaud charge les « Royals » et les « Scots Grey » de lord Ponsonby. Ney s'élance contre l'artillerie anglaise qui est finalement dépassée. Le dispositif anglais est renforcé de cavaliers mais Ney s'obstine. Finalement, l'arrivée des Prussiens conduit Ney à abandonner la partie. Les Français se replient. La bataille est perdue. Le 1er Régiment de Cuirassiers laisse cent vingt morts sur le plateau du mont Saint-Jean.

Napoléon abdique une seconde fois le 22 juin 1815. Le régiment s'établit alors au sud de la Loire à Bourbon-l'Archambault. C'est la fin d'une époque riche en événements militaires pour le 1er Régiment de Cuirassiers.

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