Amicale des Anciens et Amis du 1er Régiment de Cuirassiers
A LA POINTE DU COMBAT
Mémoires de guerre
dun jeune cuirassier
par BARTHELEMY PAUL, ANCIEN DU
2e ESCADRON, 1er CUIRASSIERS
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Ceci
est le récit des opérations que mena le 2e escadron du 1er
Cuirassiers du 9 octobre 1944 au 8 mai 1945. Dans ces pages du journal qui fut le sien je
me suis permis dinsérer quelques notes personnelles sur les événements que
jai vécu pendant toute cette campagne.

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Trois cuirassiers du
char "Longwy II": aide-pilote, Barthélemy Paul - Tireur, Alfred Buisson -
Chargeur, Raymond Aouizerate |
Barthélemy Paul à
Kaysersberg en 1987 |
PREFACE
Raconter chaque combat vécu
dune guerre pose parfois un certain problème. Cest léloignement des
années passées depuis la fin des hostilités à aujourdhui qui ma contraint
à écrire ces pages. Jai essayé de puiser dans ma mémoire tant de souvenirs ! Il
ma fallu beaucoup de patience et de réflexion pour analyser les divers événements
vécus. Jai voulu remettre en mémoire tous les faits importants. Tout au début de
loffensive, javais trouvé un petit carnet où chaque jour, je faisais un peu
revivre mes impressions, les faits essentiels que je vivais. Ce petit carnet était pour
moi le seul témoin dont je possédais lécriture. Dans le cas ou il me serait
arrivé malheur, il serait resté la preuve vivante de mes aventures. Les pages que
lon lira sont toutes imprégnées dépisodes tragiques, dassauts furieux
ainsi que de nos souffrances physiques.
Comment un jeune cuirassier sest-il
soudain trouvé mêlé à une des plus effroyables batailles de son époque ? Comment
a-t-il pu se sortir de cette tourmente, de ce piège mortel quest la guerre ? Chaque
offensive déclenchée était pour lui un drôle de dilemme. Chaque fois quil
partait dans son engin blindé, il nétait pas certain den revenir vivant.
Mais Dieu la exaucé !... Et il na pas oublié ses camarades qui sont restés
sur les champs de bataille, ses chers camarades qui avaient eu tant despoir de
revoir leur patrie et qui au moment de lembarquement en Afrique du nord, ne se
doutaient pas quun jour ils reviendraient sur cette terre de France pour y mourir.
Cest en mémoire deux que je veux
remettre sur ces pages les différents combats que nous avons exécuté ensemble et que
doù quils soient ils pensent que je ne les ai pas oubliés.
17 OCTOBRE 1944 :
Depuis le 9 OCTOBRE, lescadron est cantonné dans plusieurs
villages de la Haute-Saône. Il pleut sans arrêt, aussi nous restons le plus souvent à
lintérieur des granges qui nous servent dabri. Couchés dans le foin on passe
notre temps à rien faire. Nous apprenons quun ordre officiel du général DE LATTRE
DE TASSIGNY va nous accorder des permissions à un rythme accéléré. Les bonnes
nouvelles de ce genre se répandent facilement bien vite dans toutes les unités. Enfin !
Une véritable permission après trois ans dabsence de chez nous. Mais très vite :
Désillusion !
Un contre-ordre arrive aussi vite plus de permission ! ! Que se
passe-t-il ? Ce nest que bien plus tard que nous eûmes la réponse. Cest au
moment où le commandement Français lançait cet ordre de permission quil va tout
faire pour donner le change à lennemi, le tromper sur nos véritables intentions.
Ce plan dintoxication judicieusement mis au point est aussitôt appliqué.
Ces fausses instructions tombent par hasard entre les mains des
services de renseignement ennemis. Pendant ce temps toutes nos troupes montent vers les
Vosges doù elles redescendront jusquaux bases de départ tous feux éteints
les deux nuits précédant lattaque.
19 OCTOBRE 1944 -
14 NOVEMBRE 1944 :
Nous partons du village de PONCEY en Haute-Saône. Il pleut, notre
cantonnement est un véritable bourbier ou lon patauge à longueur de journée. Nous
allons près de FONTENOY-le- CHÂTEAU, puis à FLEUREY-les- SAINT-LOUP. On narrive
plus à sécher nos vêtements imprégnés deau. Nos rares sorties sont pour aller
de nos engins blindés à nos abris et nous trempent de plus belle. Arrivés à ESPRELLE
le 13 novembre, on nous annonce nous passerons à lattaque le lendemain non loin de
BELFORT. Lescadron fait alors mouvement en direction de VILLERSEXEL. Lordre
dattaque en direction dHERICOURT nous arrive le 14 novembre soir à 20h00.
Nous devrons déboucher dONANS sur le village dARCEY le 15 novembre
15 NOVEMBRE 1944 :
Nous arrivons à 10h00 sur nos positions dattente. Le moral est
magnifique, la confiance emplit nos coeurs. Cest la première fois que nous allons
affronter lennemi et avoir ainsi notre baptême du feu. Nous avons un petit
serrement au coeur. Pour un mois de novembre il fait bien sombre ce matin-là. Le
brouillard tombe en une masse uniforme. Rien ne permet de deviner que deux armées se
trouvent face à face pour une lutte à mort.
Assis à mon poste de combat, loeil visé au périscope, une
bande engagée dans ma mitrailleuse de capot, je regarde angoissé la vision dun
ciel automnal. Beaucoup de choses me passent par la tête à cet instant. Chaque peloton
occupe une base de départ. Avant lassaut, les hommes fument une dernière
cigarette
Nous devons faire une brèche dans le dispositif ennemi, entre le Doubs
et la forêt de Grange, atteindre la rivière la « Lisaine », sauter sur
Belfort ou au contraire nous couvrant face à Belfort nous ouvrir un accès dans la
coulée du canal du Rhône au Rhin. Le déclenchement de lattaque avait été fixé
en principe le 1er novembre, mais ce jour-là les conditions atmosphériques furent
déplorables. Le sol était recouvert dune neige qui tombait sans interruption
empêchant de lancer lopération. De toute façon, nos chars ne pouvaient sortir des
routes sen sembourber. De temps en temps quelques tirs de
« minen » passent au-dessus de nos têtes et vont sécraser un peu plus
loin dans les bois. Il est 12h30.
Tout à coup, un tir de barrage effectué par plus de quatre cents
canons de tout calibre se déclenche. Le vacarme est impressionnant, des lueurs blanches
et oranges accompagnées de geysers noirs fleurissent les trajectoires des projectiles. A
la limite de la forêt, on aperçoit des silhouettes filant vers labri des sapins en
faisant quelques sauts de puces. Les éclairs des départs se succèdent sans
interruption. Un train dobus pressés siffle au-dessus de nos têtes, ornement
singulier de ce baptême du feu.
Puis cest le silence total. Seul le bruit mat des gros flocons de
neige qui sabattent sur nos engins blindés se fait entendre. Dans nos récepteurs,
un ordre nous est donné et dans un seul élan, nos chars se ruent vers lennemi,
bousculant tout sur leur passage. Au milieu de sacs de sable éventrés. des allemands
gisent immobiles, tordus, écartelés près dune de leurs pièces disloquée. Ce nid
de résistance vient dêtre anéanti par les tirs de notre artillerie
Nous fonçons ayant chacun un objectif précis, tandis que nos
artilleurs allongent leurs tirs plus vers lavant. Par lénorme brèche
pratiquée, nos chars sengouffrent dans le dispositif ennemi comme des spectres.
Autour de nous, linfanterie se fraie un chemin à travers la forêt. Il ny a
plus lombre dun doute, cest une offensive puissante qui de prendre son
élan. Notre but principal est de poursuivre lennemi sans relâche afin d
affaiblir ses unités.
Notre attaque porte sur lensemble du front. Nous devons attaquer
constamment débordant sur les sentiers et les routes. A ce rythme-là nous avons
limpression que lennemi ne pourra pas tenir bien longtemps. En peu de temps,
en effet, les premières lignes ennemies seffondrent et laissent entre nos mains
quelques canons-antichars. Des compagnies dinfanterie ennemies fuient en tous sens.
Les quelques premiers prisonniers faits nous confieront par la suite leffet que leur
fit cette attaque foudroyante. Ils se sont crus écrasés par au moins un corps
darmée et la panique sétait répandue comme une traînée de poudre dans
leurs unités.
Lensemble de nos régiments dassaut tentant de submerger
les lignes principales adverses au nord et à lest de BELFORT, notre percée sur le
front Vosgien est un coup très rude pour lennemi. Jamais il naurait cru que
nous allions attaquer par un froid pareil. Pris au dépourvu, il a tenté de colmater les
brèches, mais nous étions trop déterminés pour aller de lavant par un assez
large front. Ne pouvant plus nous contenir bon nombre dunités Allemandes battaient
en retraite, dautres plus organisées décrochèrent petit à petit par bonds
soigneusement fixés. Nous ramenions maintenant vers larrière quantité
darmements laissés sur place et aussi quelques prisonniers.
De partout dans notre secteur, cette première offensive fut un
succès. Chaque année lorsqu arrive lhiver, le souvenir de cette offensive du
15 novembre 1944, mon baptême du feu, hante encore ma mémoire. Dans la boue gelée et
sous la pénombre de forêts interminables, nous avions mené un premier combat
victorieux. Notre soif de revanche était inextinguible : bafoués par la défaite de
1940, humiliés par loccupation de notre pays et son cortège dinfamies nous
voulions en découdre. Mais la guerre est un spectacle terrible, il faut shabituer
à ses images atroces et ses odeur insoutenables sous peine de sombrer dans la
panique
17h00 : Loffensive se poursuit et nous porte aux abords du
village dARCEY où nous sommes accueillis par quelques « minens » qui
heureusement passent au-dessus de nos têtes. Notre progression est lente. Un peu en avant
du village une grenade est soudain lancée sur l infanterie. Une fusillade crépite
à lentrée des vergers doù quelques éléments ennemis isolés nous arrosent
de balles traçantes au hasard, puis aussitôt se mettent à couvert. Nous avons la
certitude de nous trouver en présence soldats bien entraînés et disciplinés. Des
sections de la Légion mitraillette à la main pénètrent dans le village en plusieurs
endroits. Les groupes longent un chemin parallèle à la route nationale. Les arbustes
sont rares, aussi il est difficile à linfanterie de se dissimuler. Soudain de la
colline opposée part une rafale de mitrailleuse. Rendus prudents, les légionnaires se
séparent et se couchent dans les moindres replis du terrain, mais déjà quelques uns
dentre-eux gisent au sol morts ou blessés. Les pertes sont importants, beaucoup
dofficiers et pratiquement la moitié de leffectif engagé. Le village est
néanmoins conquis. Le gros de lennemi a en fait décroché peu avant notre
arrivée. Quelques prisonniers piétinent dans la neige levant les bras en signe de
soumission.
Nous déplorons la perte dune de nos jeeps, mais pas de perte
côté chars.
16 NOVEMBRE
1944 : ATTAQUE DES VILLAGES DE DESCENDANS ET DE
LAIBRE (DOUBS)

Pour nous cuirassiers, lattaque était devenait une situation
habituelle, quotidienne ; elle représentait lespoir danéantir le plus
vite possible ladversaire, de délivrer le sol de notre patrie et de libérer ce qui
était encore sous le joug de lennemi. Lattaque en tant que telle Pouvait se
définir ainsi : Deux heures de préparation dartillerie suivie dun assaut
blindé protégé par linfanterie, une ruée sous le feu adverse. Rien ne saurait
dépeindre limpression dattente et dangoisse lorsquau milieu des
fracas, des explosions des obus dartillerie auxquels se mêlent les bruits du
déchirement des rafales de mitrailleuses et ceux des maisons qui seffondrent il
faut toujours aller de lavant.
Dès que nous approchons du village de DESCENDANS, nous avons
limpression que lennemi sest ressaisi et quil se tient en
embuscade. Pour plus de sûreté nous tirons quelques salves sur les premières maisons;
nous voulons contrecarrer toutes les possibilités que pourrait avoir un ennemi à se
mettre à couvert. Des rafales de mitrailleuse partent de nos chars. Les balles labourent
la neige. Pas dâme qui vive! Lennemi aurait-il décroché ? Non, car à
lentrée du village, la Légion se fait surprendre par une vigoureuse contre-attaque
ennemie qui a surgi soudainement de derrière un pâté de maisons. Dans le clocher de
léglise une mitrailleuse tire. Les légionnaires sabritent ou ils peuvent,
tant bien que mal repoussent la contre-attaque. Le chef de section devant la difficulté
de notre attaque demande un appui de chars. Aussitôt nos blindés font mouvement tirant
sur tout ce qui bouge. Des rafales de mitrailleuses sabattent sur nous sans grand
dommage. Camouflée entre les pans de murs écroulés, linfanterie ennemie tire et
lance des grenades. Les mitrailleuses de part et dautre crachent la mort.
Lennemi essaye de résister le plus longtemps possible, mais bientôt cest la
fuite éperdue.
Certains ne vont pas très loin, les mitraillettes des légionnaires
les fauchent. Il y a des cris. Affalés quelques-uns tiraillent dans toutes les directions
mais en vain. La fusillade dure encore quelques temps, puis peu à peu diminue
dintensité. Notre peloton rentre en tête dans le village et ne sarrête
quà la sortie ne pouvant poursuivre plus avant à cause de nombreux abattis et
dune arme anti-char non loin de là. Un de nos chars est visé mais sans être
atteint. Par contre il détruit un 75 PAK. Fouille très longue du village : Nous faisons
environ 150 prisonniers et du matériel est pris dont deux 75 PAK. Grosses pertes de
nouveau à la Légion qui perd trois officiers sur quatre. Nous avons un tué par
lartillerie et quatre blessés légers. A 16h00 notre progression reprend sur sa
lancée nous prenons le village dAIBRE sans résistance et nous y restons toute la
nuit en alerte.
17 NOVEMBRE 1944 : ATTAQUE
DES VILLAGES DE : TREMOINS, VERLANS, BRIANS (DOUBS)
Lattaque sur le village de TREMOINS débute à 8 heures du matin.
Dès que nous approchons nous nous apercevons que les abords sont dépourvus dabri.
Ce village est en majeure partie composé de prairies et de jardins noffrant que
très peu de moyens de défense, mais par prudence nous avançons lentement. Soudain,
alors que nous nous attendions à aucune réaction de lennemi, voilà quun
groupe adverse débouche en suivant le tracé du bord de la forêt voisine : une
volée de balles loblige à refluer. Les légionnaires sinfiltrent prudemment.
(
) Le bruit, la poussière des plâtras, lâcre fumée, tout se mêle et le
combat se rapproche. (
) un groupe ennemi parvient jusquà une grange, met
aussitôt en batterie un fusil mitrailleur dont le tir est de courte durée faute de
munitions. Un officier de la légion braque sur eux une mitraillette et le groupe se rend
sans se faire prier.
Ce combat pour la possession du village ne sest limité
quà des tirs darmes automatiques dans lesquels les légionnaires se sont
montrés aussi habiles que leurs adversaires. Du côté chars nous ne sommes pas
intervenus ; nous sommes restés en soutien aux abords du village. (
)
Notre peloton toujours en tête traverse le village sans
sarrêter et va se tenir à la sortie nord. A 10h30, le village est enfin pris et
nettoyé. Nous faisons 200 prisonniers et parmi eux beaucoup de jeunes recrues effrayées,
cols dégrafés. tuniques ouvertes, la plupart sans bottes qui en nous regardant tremblent
de tous leurs membres.
Vers les 12h00, notre progression reprend sur VERLANS. Un de nos chars
est tiré à 50 mètres par un 75 PAK. Il est percé, mais nous réagissons et nous
détruisons larme ennemie. Un autre char est aussi percé de part en part par deux
obus tirés dune hauteur, mais larme en cause est découverte et saisie. Notre
avance reprend vers 18h00 sur BIANS quon découvre à peu près inoccupé; seuls
quelques prisonniers sont faits, sans esprit combatif. Pertes pour lescadron : deux
chars, un tué et quatre blessés. Pour lennemi : trois 75 PAK, un canon de 88, 230
prisonniers et de nombreux tués.
Nous apprenons que la ville dHERICOURT est prise par un autre
sous-groupement.
18 NOVEMBRE
1944 : ATTAQUE DU VILLAGE D'ECHENANS (DOUBS)
Attaquer, prendre linitiative, agir et dicter sa loi à
lennemi telle était notre détermination. (
)
Vers les 16h00 nous attaquons le village dECHENANS. Nos chars et
autres engins blindés daccompagnement se déploient largement. Un de nos chars est
touché par une arme de gros calibre, il est mis hors de combat. Un peu plus loin, un
autre char est lui aussi touché. sa tourelle reste coincée, son chef de char est tué.
Nous essayons de forcer lentrée du village afin datteindre le centre. Mais
nous tombons sur une forte section dinfanterie ennemie équipée de
« panzerfaust ». Nos chars de tête hésitent. Nayant plus aucune
directive de notre lieutenant, je décide avec laccord de mon chef de char
daller me renseigner sur nos arrières. Je soulève mon capot, je navais pas
plutôt fini de le rabattre et mis les pieds dehors quune rafale de mitrailleuse
part du clocher de léglise droit dans ma direction. Je ne dois mon salut à mon
réflexe et au déplacement dair provoqué par la rafale. Je ne fais ni une ni deux
et me jette dans un fossé contre le mur de léglise tandis que des rafales partent
dans tous les sens.
La section ennemie en position dattaque nous arrose sans
discontinuer. Les premiers chars réussissent à lanéantir partiellement, mais la
résistance est encore forte et les combats se poursuivent dans les rues et dans les
caves. Au-dessus des maisons incendiées, une fumée noire comme de la tourbe prise par le
vent nous empêche, nous aussi bien que nos adversaires, dy voir clair
On ne
sait plus qui tire, on ne sait plus si cest le jour ou la nuit, si la neige tombe ou
pas
A travers nos périscopes, on ne voit que du noir. De temps en temps
quelques, balles traçantes nous encadrent. Notre char étant en tête, nous recevons par
radio lordre darrêter notre progression et dattendre. Lun de nos
chars sur sa lancée nous dépasse cependant et est touché de plein fouet à lavant
par un obus de « panzerfaust » le transformant aussitôt en une véritable
torche. Le conducteur est tué à son poste. Les autres membres de léquipage
évacuent en catastrophe la tourelle et laide-pilote réussit à sortir par le trou
dhomme en dessous. Tout autour du char en flammes la chaleur est insoutenable.
Soudain cest lexplosion, les munitions à lintérieur du char bazooké
sautent
Une fumée âcre sélève et nous pique les yeux. A proximité du
village près dun bois quelques groupes ennemis essaient de refluer vers le centre
du village. Un soldat ennemi dans le lointain hurle de douleur, personne nira le
chercher craignant un piège... (
)
Après un combat de rue difficile où la Légion une fois encore fait
merveille, le village est occupé.
Il est environ 22h00, lescadron sinstalle dans le village
pour la nuit.
Fin de la première partie.
A suivre:
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